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Inclusion d’images sur un site Web

Yves MARCOUX - EBSI - Université de Montréal


Voici quelques principes qui devraient régir l’inclusion d’images sur un site Web dont on est responsable, producteur ou éditeur.

Droit d’auteur

Toute œuvre est protégée en vertu de la Loi sur le droit d’auteur canadienne, sauf si elle est du domaine public. Une œuvre devient du domaine public après une période de protection de 50 ans suivant le décès de l’auteur, ou, dans le cas d’œuvres anonymes, 50 ans après la première publication. Donc, sauf s’il est dit explicitement sur un site Web que l’auteur autorise la libre réutilisation des images qu’il y diffuse, il est interdit par la loi de les reproduire dans votre propre site. Il se peut aussi qu’un auteur permette la réutilisation, mais seulement contre paiement de droits, condition qu’il faut bien sûr respecter AVANT d’utiliser la ou les images concernées.

Pour plus d’information sur la question du droit d’auteur dans le contexte du développement de sites Web, vous pouvez consulter le document suivant (section « Le droit d’auteur sur Internet », pp.  47-51):

NOEL, Wanda. Guide du droit d’auteur pour les bibliothèques canadiennes. ASTED et CLA, 2000.

Principes à suivre pour respecter le droit d’auteur

Formats d’images

Les trois formats d’images fixes lus directement par la plupart les navigateurs Web sont:

Le format SVG (Scalable Vetor Graphics) est un format d’images vectorielles normalisé par le W3C. Dans certains navigateurs Web (dont Internet Explorer), il faut un plugiciel (plug-in) pour visualiser les images dans ce format. Il s’agit d’un format très versatile; pour un exemple des possibilités du format SVG, voir le MétroMéta au <http://turner.ebsi.umontreal.ca/meta/francais/>.

Poids des images

Un autre facteur à considérer pour un site Web est le « poids » (taille en octets) des images. En effet, les images imbriquées dans une page HTML doivent être téléchargées par le navigateur, tout comme la page HTML elle-même. Avec une connexion lente, ce temps de téléchargement peut être considérable. Il faut donc toujours utiliser les images les plus légères possible. Certains formats sont plus lourds que d’autres pour certains types d’images. Une image lourde (qu’elle provienne du Web ou que vous l’ayez numérisée vous-mêmes) peut être convertie en un autre format et « allégée » avec un logiciel de traitement d’images, pourvu qu’on accepte une certaine perte de qualité.


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