Commandité par :
École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI), Université de Montréal
Services documentaires multimédia (SDM) Inc.
Site Web © Yves MARCOUX, 1999; dernière modification de cette page: 1999-02-12
Responsable principal du colloque: Yves
MARCOUX, professeur agrégé, EBSI, Université de Montréal
Coresponsable du colloque: Michel PRÉVOST,
archiviste en chef, Université d'Ottawa
Ce colloque s'inscrit dans le cadre du 67e congrès de l'Acfas et aura lieu les 13 et 14 mai 1999 à l'Université d'Ottawa
Pour participer au colloque, il suffit de vous inscrire au congrès de l'Acfas (tarif réduit avant le 16 avril).
En cette ère de globalisation des marchés, de plus en plus d'activités humaines, économiques et autres, s'appuient sur la communication à l'échelle planétaire et, partant, sur les réseaux informatiques, ou inforoutes, tels Internet. Comme pour n'importe quelle communication entre humains, le succès d'une communication à l'échelle globale dépend du succès simultané de plusieurs communications se déroulant en parallèle à différents niveaux: d'abord, les données doivent transiter avec succès d'un point à un autre et doivent être comprises correctement par les systèmes informatiques en cause; ensuite, l'information, résultat de l'interprétation des données par l'humain, doit être préservée le plus fidèlement possible tout au long du processus. Si l'étude de l'utilisation de l'information dans les contextes classiques indique d'ores et déjà la nécessité de pousser plus loin l'analyse du transfert de l'information pour assurer le succès des communications entre humains, l'utilisation de plus en plus incontournable des réseaux informatiques globaux la rend encore plus évidente: il faut se soucier du savoir véhiculé par l'information. Le savoir se situe à un niveau de généralité et d'abstraction plus élevé que l'information; il résulte de la mise en relation d'information avec d'autre information préalablement acquise.
Comment doit-on modéliser le savoir et son utilisation à l'ère des réseaux planétaires? Comment les chercheurs, en tant que créateurs de savoir, conçoivent-ils l'utilisation de ces nouveaux réseaux comme outils de travail? Doit-on définir de nouveaux critères de fiabilité de l'information et du savoir dans le contexte de réseaux globaux publics? Quelles contraintes particulières représente l'utilisation obligée des technologies pour soutenir la communication par réseaux informatiques? Cette obligation comporte-t-elle en revanche des avantages pour la gestion du savoir? Les contextes social (diffusion d'information publique; Internet) et organisationnel (diffusion d'information dans le cadre d'entreprises virtuelles éclatées; intranets, extranets) diffèrent-ils radicalement en ce qui a trait à la gestion du savoir ou, au contraire, présentent-ils des similarités exploitables? Comment les facteurs culturels, linguistiques et sociaux doivent-ils être pris en compte? Quels moyens peut-on mettre en œuvre concrètement pour favoriser la création, la diffusion et l'utilisation du savoir? Voilà les grandes questions qu'abordera le colloque «Création, diffusion et utilisation du savoir à l'ère des réseaux».
D'ores et déjà, plusieurs chercheurs et praticiens dans les domaines de la gestion du savoir ont développé différentes techniques ayant un impact potentiel sur la création, la diffusion et l'utilisation du savoir. Créateurs, éditeurs, bibliothécaires, archivistes, gestionnaires, indexeurs, veilleurs, analystes, linguistes, informaticiens, cogniticiens jouent tous un rôle, parfois implicite, dans la création et la diffusion du savoir. L'objectif principal du colloque est de favoriser les échanges entre les intervenants de ces domaines et de comparer leurs différentes conceptions du savoir et de sa gestion.
Le colloque bénéficiera de l'apport de plusieurs conférenciers de renommée internationale, dont notamment:
Le comité scientifique du colloque invite tous les chercheurs, professionnels et autres intervenants du domaine de la gestion du savoir à soumettre une communication originale pour présentation dans le cadre du colloque. Les travaux de réflexion théorique autant que ceux de recherche fondamentale et appliquée sont bienvenus.
Les soumissions consistent en un titre et un résumé d'environ 500 mots en français et doivent obligatoirement être acheminées par courriel (courrier électronique) au responsable principal du colloque au plus tard le 25 janvier 1999. Tous les auteurs de la communication doivent être identifiés (nom, adresses et affiliation) dans le corps du message. L'expéditeur de la soumission sera considéré comme l'auteur principal de la communication.
Les auteurs principaux seront avisés par courriel de l'acceptation ou du rejet de leur communication au plus tard le 8 février 1999. Chaque communication acceptée devra être présentée en français au colloque, par un des auteurs en personne. Notez que tout participant ou présentateur au colloque doit obligatoirement s'inscrire au congrès de l'Acfas (pour les détails concernant l'inscription au congrès, voir le site Web de l'Acfas).